[ Une page blanche... Mais pourquoi ? ]

Publié le par Amaurea-celebrindal

Comment arriver à exprimer ce que l’on ressent alors que nous-même l’ignorons. Ce mélange de tristesse, de mélancolie sur lequel on n’arrive pas à mettre de mots, de description. Voilà plus de 4 ans que je n’ai pu écrire un texte digne de ce nom à cause de ce manque d’expression écrite, ce blocage. Ma seule source d’expression, d’extériorisation envolée en un claquement de doigt. J’en souffre, ça me ronge, me déchire de l’intérieur. J’ai mal. C’est comme retirer la cigarette à un fumeur ou l’héroïne à un toxicomane. Ce mal-être constant de ne plus réussir à écrire autre chose que des chansons basées sur des thèmes qui ne m’inspirent sans plus est en train de me bouffer de l’intérieur. J’étouffe. Pourtant, quand tout va bien, ce mal-être disparait. J’arrive à l’oublier. Mais quand un coup de blues arrive, comme ce soir, les mots me manquent. Il faudrait se demander pourquoi ? Pourquoi ce coup de blues si soudain ? La fatigue ? Oh, certainement. La fatigue morale, le contrecoup de beaucoup de choses positives comme négatives. La goutte d’eau qui fait déborder le vase. Alors c’est sur des musiques tristes, des ballades amoureuses et autre chansons grimpants en intensité que j’écris, que je me remets en question. Où ai-je envie d’aller ? Que fais-je de ma vie ? Des regrets ? Des déceptions ? Des joies ? Un nombre incalculable de questions qui tournent et virent dans mon petit cerveau de réceptionniste. C’est à se taper littéralement la tête contre les murs. Ne plus savoir où on en est. Et cela fait plus de quatre années que ça dure … J’ai pu réussir à construire une carapace, me rendant chaque jour plus forte, me construire un semblant de vie, mais bien souvent ma vraie nature me rattrape. Une personne faible et hypersensible.  Mais peu à peu, ma carapace se brise en mille morceaux et un jour je ne pourrais tout simplement plus vivre cette pseudo-vie que je mène depuis quelques temps. Je ne pourrais plus faire comme si tout allait bien. Ma carapace m’empêche de m’exprimer, m’empêche d’être celle que je suis et de ce fait m’empêche d’écrire, d’extérioriser si bien qu’un jour, ça n’ira plus. Un jour, je le sais. J’espère simplement qu’il ne sera pas trop tard.

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